Habitat collectif et équipement / 35 logements

Caen (14)
Type de projet : Logements neufs
Maîtrise d'ouvrage : SDCI La Caennaise
Équipe : ITE, économie de la construction / Echos, bet Fluides
Livraison : Etudes
Surface : 3 310 m²
Montant travaux : 4 500 000 €
Performance : BEE+

À Caen, un renouvellement urbain impulse une déconstruction de logement social en barre HLM pour redéfinir le maillage et implanter des logements intermédiaires et individuels. Répondant à une prise de conscience de qualité de logement et à une mixité sociale, 25 logements allant de T2 à T5 sont introduits avec des espaces extérieurs et des équipements publics qui participent à la vie de quartier ; tels qu’un pôle enfance et un centre d’accueil médico-social précoce géré par une association.
Réparties sur deux parcelles distinctes, les habitations s’adaptent à une échelle de quartier, avec des hauteurs allant jusqu’en R+3.
La mixité réside à la fois dans la programmation, mais également dans les différentes typologies de logements qui vont être introduites dans ce secteur (individuels, intermédiaires, collectifs).
L’image de la maison avec une toiture double pente a été mise en œuvre pour s’adapter aux typologies situées à l’ouest, très marqué par la forme d’habitat individuel traditionnel.
Pour mixer une écriture moderne et traditionnelle, L’architecture en toiture terrasse de l’habitat intermédiaire, avec balcons et grandes baies vitrées, est traitée comme un socle commun. Il garantit une homogénéité à la parcelle, permettant de la raccrocher au paysage environnant marqué par l’école et l’ensemble immobilier situé rue de Berry.

Ce socle continu, composé d’un enduit gris sur des maçonneries en terre cuite, met en valeur les logements bardés en mélèze. Ce choix de matérialité permet de répondre aux objectifs environnementaux de l’opération, mais également d’apporter une écriture du socle massive, en contraste avec une enveloppe de logement qui semble légère, comme posé sur la base. La hauteur du socle varie, se déployant ainsi parfois comme un muret, une limite séparative, ou bien continu en rez-de-chaussée avec quelques élévations en R+2 pour définir en dents creuses les terrasses. Cette variation de hauteur permet de dynamiser le projet, tout en conservant une écriture architecturale fine et adaptée aux usages.